Vous avez remarqué de petites crottes noires éparpillées dans votre jardin et vous soupçonnez l’arrivée d’un hérisson ? Ces indices, bien qu’infimes, sont en réalité des témoins précieux de la biodiversité locale. En 2025, face à la montée des préoccupations écologiques, reconnaître et comprendre les excréments de hérisson s’impose comme un geste utile pour qui souhaite entretenir un jardin vivant et équilibré. Plus que des marques, ces crottes révèlent la santé de nos espaces verts, leur faune et la qualité de leur écosystème. Apprendre à les identifier avec précision permet aussi de favoriser la présence de cet auxiliaire naturel, qui lutte efficacement contre les nuisibles, tout en dispensant conseils pratiques et astuces de jardinage inspirées des experts de Rustica à Nature & Découvertes.
Comment identifier les crottes de hérisson dans votre jardin en 2025
Les crottes de hérisson présentent des caractéristiques distinctes qui, une fois apprises, facilitent leur identification, même pour les jardiniers amateurs. Elles se présentent sous une forme cylindrique régulière, longue de 2 à 5 centimètres, avec un diamètre aux alentours de 0,5 à 0,7 centimètre, évoquant de petites saucisses noires. Cette apparence est nettement différente des excréments plus petits et pointus des rongeurs ou des amas compacts laissés par les chats.
Par ailleurs, la couleur noire brillante des crottes, lorsqu’elles sont fraîches, est attribuable à la composition alimentaire des hérissons, principalement insectivores. Leur texture lisse contient souvent des fragments visibles de chitine – la carapace dure des insectes – comme des petits morceaux d’élytres ou de pattes. Ces particularités fonctionnent comme un véritable « code » pour différencier sans erreur les crottes de hérisson des autres excréments.
Où et quand repérer ces indices dans le jardin
Contrairement à certains animaux qui marquent leur territoire, notamment les renards ou chats, le hérisson ne dépose pas ses crottes en un point précis mais les disperse aléatoirement sur son périple nocturne. Il est donc courant de les trouver un peu partout : sur la pelouse, près des haies, au pied des arbustes, ou à proximité d’un composteur où la nourriture abonde.
Les haies et les zones denses offrent à ces mammifères nocturnes une protection naturelle et un accès facile à une faune abondante d’insectes. Au printemps et à l’automne, lors de leur réveil et préparation à l’hibernation, les crottes seront plus fréquentes. En hiver, le hérisson hiberne et l’absence de crottes fraîchement déposées confirme l’interruption de son activité.
Différencier les crottes de hérisson des déchets d’autres animaux dans le jardin
Dans un jardin, plusieurs animaux nocturnes ou diurnes laissent parfois des traces qui peuvent prêter à confusion. Pourtant, l’attention aux détails architecturaux et compositionnels permet d’éviter les erreurs.
Par exemple, les crottes de rat, bien que noires, sont plus petites, environ 1 à 2 centimètres, et possèdent une forme plus pointue. De même, les excréments de chats domestiques sont généralement plus volumineux, souvent enterrés et compacts, accompagnés d’une odeur plus forte, reflet de leur régime carnivore varié.
La fouine, plus rare dans les jardins résidentiels mais parfois présente, dépose des crottes longues (jusqu’à 10 cm), souvent en spirale et riches en poils ou os, ce qui les distingue aisément des étrennes du hérisson. Comprendre ces nuances aide non seulement à identifier la faune locale mais aussi à adapter vos pratiques avec les conseils de jardineries spécialisées telles que Jardiland, Truffaut ou Gamm Vert, qui recommandent souvent un jardinage respectueux de la biodiversité.
Ce que les crottes de hérisson nous apprennent sur la santé du jardinier nocturne
Au-delà de leur fonction d’indices, ces excréments sont de véritables témoins de la santé des hérissons. Des crottes bien formées, de couleur noire uniforme, luisantes et contenant une diversité de fragments d’insectes révèlent un hérisson en pleine forme, soucieux de son régime alimentaire.
À l’inverse, des crottes molles, décolorées ou verdâtres peuvent alerter quant à la présence de parasites ou de maladies, des signes précieux qui incitent à la vigilance et à faire appel à des centres de soin spécialisés tels que La Maison du Hérisson. Prendre soin des hérissons, espèce malheureusement en déclin, est une responsabilité écologique.
Par ailleurs, ces mammifères nocturnes jouent un rôle irremplaçable dans la gestion naturelle des nuisibles. Ils consomment limaces, escargots, et chenilles processionnaires, réduisant ainsi le recours aux produits chimiques et favorisant un jardin plus sain, un principe soutenu par les conseils de Terre Vivante ou Mon Jardin & Ma Maison.
Comment manipuler et sécuriser les espaces fréquentés par les hérissons
Si la présence de crottes est positive, il est essentiel de les manipuler avec précaution en raison des risques sanitaires, notamment la transmission possible de bactéries comme la Salmonella. Le port de gants de jardinage lors du ramassage et un lavage rigoureux des mains sont indispensables.
Les zones où les hérissons passent doivent rester accueillantes : éviter l’emploi de pesticides ou d’anti-limaces chimiques, privilégier des composteurs accessibles et ne pas déranger leurs refuges naturels. L’aménagement d’abris avec des tas de feuilles ou de bois, et la présence de points d’eau peu profonds, comme recommandé par Botanic ou Rustica, encouragent leur venue et garantissent leur bien-être.





