Les pompes à chaleur Atlantic restent des références en chauffage résidentiel et tertiaire, mais elles peuvent afficher des codes d’erreur qui inquiètent. Ce texte propose un guide pratique et détaillé pour repérer, comprendre et agir face aux principales alertes affichées par les gammes Alfea, Extensa et Excellia. À travers le parcours de Marc, chauffagiste à Grenoble, vous découvrirez comment localiser les défauts, effectuer des vérifications simples et décider quand faire appel à un professionnel certifié. Les procédures incluent les manipulations de base, les vérifications de sondes et de communication, ainsi que les bonnes pratiques d’entretien pour réduire la fréquence des pannes.
Liste des codes erreur pour pompes à chaleur Atlantic et accès aux diagnostics
Accéder à un code erreur sur une pompe à chaleur Atlantic est la première étape pour résoudre un problème. Selon le modèle, le signalement peut apparaître sur l’afficheur digital du module hydraulique, par des LED sur la carte interface du module intérieur, ou par des clignotements dans l’unité extérieure. Dans la routine de Marc, la plupart des interventions débutent par cette observation systématique.
Avant toute manipulation, il faut respecter des précautions élémentaires : couper l’alimentation générale et garder à l’esprit que sans alimentation la protection hors gel est désactivée. Ensuite, il convient d’identifier l’emplacement du code : sur l’écran du module hydraulique (symbole ), via les diodes rouge/verte de l’interface, ou directement sur la carte électronique de l’unité extérieure.
Où lire le code selon le modèle
La lecture varie selon l’appareil :
- Afficheur du module hydraulique : affichage numérique avec touche information pour détailler le défaut.
- Carte interface : clignotements combinés des LED verte et rouge donnant un sous-code.
- Unité extérieure : LED ERROR et pressions sur le bouton ENTER pour révéler la séquence de flashes.
Marc utilise souvent une méthode en trois étapes : observation, saisie du code dans son carnet numérique et réinitialisation temporaire si le défaut est mineur. Si la valeur persiste, il passe à des vérifications électriques et hydrauliques.
Procédures d’accès et premières vérifications
Pour consulter un code sur l’afficheur : lorsque le symbole d’alerte s’affiche, appuyez sur la touche information (i). Sur la carte interface, comptez les flashs de la LED verte puis de la LED rouge. Ces deux nombres forment un sous-code précis.
- Coupez l’alimentation avant d’ouvrir un capot.
- Notez la séquence des flashs et consultez la documentation technique.
- Pour les unités extérieures, ouvrez la façade droite et utilisez le bouton ENTER pour déclencher l’affichage du code.
Pour compléter votre diagnostic, Marc compare parfois les résultats avec d’autres marques afin d’affiner son interprétation : par exemple, les codes Hitachi ou Daikin peuvent inspirer des analogies pour les soucis de communication ou de sonde. Vous trouverez des ressources complémentaires chez des spécialistes du dépannage, comme des listes de codes pour d’autres marques : Hitachi Yutaki et Clim Airton.
En résumé, savoir où regarder et comment relever correctement le code est essentiel pour toute intervention efficace. Cette étape initiale oriente les vérifications suivantes et évite des manipulations inutiles.
Codes erreurs fréquents Atlantic : significations, causes et actions rapides
Les codes les plus remontés par les utilisateurs et techniciens couvrent un large spectre : sondes défaillantes, défauts de communication, problèmes hydrauliques, et anomalies sur l’unité extérieure. Marc note que la majorité des codes rencontrés en 2025 restent proches des listes historiques, mais l’interprétation gagne en précision grâce à la combinaison afficheur/LED.
Principaux codes et interventions de premier niveau
Voici une sélection des codes les plus fréquents et des réponses rapides :
- 10 : sonde extérieure – cause fréquente : sonde déconnectée ou fil coupé. Action : vérifier les connexions au borner B9 et remplacer la sonde si nécessaire.
- 50 : sonde ECS – souvent due à un mauvais branchement sur B3. Action : contrôlez la connexion et changez la sonde si la résistance est anormale.
- 60 : sonde d’ambiance 1 – piles du thermostat ou câblage défectueux peuvent être en cause. Action : remplacer les piles, resserrer les fils ou vérifier la polarité.
- 121 : température de départ CC1 non atteinte – problème hydraulique typique. Action : vérifier la pompe, la pression et la présence d’air dans le circuit.
- 370 : erreur unité extérieure – code générique demandant une lecture de sous-codes via les flashs LED.
Pour chaque code, Marc procède par élimination : vérification mécanique, contrôle électrique, puis test fonctionnel après remise sous tension. Cette méthode évite de remplacer des pièces inutilement.
Exemples concrets d’interventions
Un matin d’hiver, Marc reçoit un appel pour une Alfea Excellia affichant 121. Il vérifie la pression sur le manomètre : 0,8 bar. Il purgera le circuit, remettra la pression à 1,6 bar et relancera la pompe. Le défaut disparaît et le client retrouve du confort sans facture excessive.
Autre cas : une unité extérieure montre des flashs répétés correspondant à un A4 (problème de pression). Marc confirme l’anomalie frigorifique et recommande l’intervention d’un frigoriste pour un contrôle de fuite et le recalibrage du circuit, car les travaux impliquent la manipulation de fluide réfrigérant.
- Cas simple : nettoyage des filtres, purge d’air, vérification des vannes.
- Cas intermédiaire : remplacement de sondes ou connexions desserrées.
- Cas complexe : défauts électronique ou frigorifique nécessitant un expert.
Pour approfondir les analogies avec d’autres matériels, consultez des ressources techniques et des guides sur différentes marques : Viessmann, Chappée ou Saunier Duval. Ces documents aident à repérer les similitudes dans les défauts de sondes et de communication.
En conclusion de cette section, maîtriser les codes courants et leurs gestes simples permet de résoudre la plupart des pannes sans recourir immédiatement à un dépannage payant. C’est un gain de temps et d’économie pour les utilisateurs.
Lire et interpréter le Code 370 : clignotements, sous-codes et diagnostic détaillé
Le code 370 est souvent celui qui inquiète le plus : il signale un défaut sur l’unité extérieure qui bloque le fonctionnement de la PAC. Pourtant, sa lecture suit une logique méthodique fondée sur les clignotements des LED de la carte interface. Marc a traité plusieurs cas 370 et partage ici sa méthodologie éprouvée.
Principe de lecture des LED
Sur la carte interface, observez d’abord la LED verte puis la LED rouge. Le nombre de flashs de chaque LED forme un couple (verts + rouges) qui correspond à un sous-code précis. Par exemple :
- 1 vert + 1 rouge : défaut de communication entre module hydraulique et unité extérieure.
- 7 verts + 2 rouges : erreur liée à une sonde compresseur.
Sur les modèles récents Alfea AI, l’afficheur complète l’information en ajoutant le sous-code numérique, mais la logique de décryptage reste identique. Pour les anciens modèles, la lecture peut être limitée à une seule diode rouge, ce qui exige davantage d’attention lors du comptage.
Procédure de diagnostic pas à pas
Marc suit systématiquement ces étapes lorsqu’il est confronté à un 370 :
- Couper l’alimentation générale et laisser l’appareil déconnecté pendant 10 minutes.
- Remettre sous tension et observer si le code se réinitialise.
- Compter précisément les flashs de la LED verte puis de la LED rouge.
- Consulter le manuel technique pour trouver le sens du sous-code.
- Vérifier les connexions électriques entre module hydraulique et unité extérieure, puis tester la continuité du câble.
Si l’erreur persiste après cette séquence, il faut envisager :
- Contrôle de la platine électronique de l’unité extérieure.
- Vérification des sondes et du compresseur.
- Recherche d’anomalies frigorifiques (fuite, surpression).
Dans un cas concret, Marc a diagnostiqué un 370 lié à une carte IPM défectueuse (sous-code correspondant sur la documentation). La réparation a nécessité le remplacement de la platine, un test de démarrage et une validation des protections thermiques. Si vous hésitez, n’hésitez pas à contacter un professionnel pour éviter d’aggraver la panne.
Pour approfondir l’approche diagnostique sur d’autres marques et trouver des comparatifs techniques, consultez des ressources techniques comme Grundfos et des guides de dépannage pour appareils connexes.
Au terme de l’analyse, retenir que le code 370 n’est pas fatal : il s’agit d’un indicateur qui, bien interprété, oriente vers une réparation ciblée et économiquement rationnelle.
Codes d’erreur sur les unités extérieures (monophasée et triphasée) : accès, signification et interventions
Les unités extérieures Atlantic portent leur propre langage via une LED ERROR qui clignote en séquences. L’interprétation change peu entre monophasé et triphasé, mais les conséquences et traitements peuvent différer. Marc illustre souvent ces différences lors d’interventions en copropriété (triphasé) versus maisons individuelles (monophasé).
Lecture des flashs et correspondances courantes
Après avoir pressé le bouton ENTER, la LED ERROR clignote un certain nombre de fois. Voici quelques correspondances fréquentes :
- 1 flash : erreur retour de communication série.
- 2 flashes : erreur sonde température refoulement.
- 8 flashes : problème sonde compresseur.
- 11-12 flashes : protections température de refoulement/compresseur (arrêt permanent).
- 20 flashes : basse pression anormale.
Sur les unités triphasées, des messages proches existent mais peuvent inclure des erreurs spécifiques au P.F.C. ou à des protections supplémentaires. Marc recommande la prudence : toute erreur marquée comme arrêt permanent implique une intervention spécialisée.
Interventions et bonnes pratiques
Pour les erreurs non permanentes, voici les étapes à suivre :
- Effectuer une coupure/reconnexion selon le protocole de réinitialisation.
- Vérifier les tensions d’alimentation et la présence d’éventuelles micro-coupures (surtout en triphasé).
- Contrôler sondes et connecteurs, puis remplacer les composants défectueux si besoin.
Quand le code indique un problème de pression ou une protection thermique, il faut alors vérifier le circuit frigorifique et les protections moteurs. Ces opérations mobilisent des compétences et outils spécifiques. C’est à ce stade que des références telles que Daikin, Mitsubishi Electric ou Panasonic servent de comparaison pour comprendre les logiques de sécurité et les seuils d’intervention.
Marc ajoute que l’observation visuelle est aussi importante : ventilateurs bloqués, ailettes encrassées ou accumulation de débris peuvent provoquer des défauts simples à corriger sur place. Pour des lectures élargies sur les défauts d’autres équipements, les guides comme MCZ ou Cadel peuvent inspirer des méthodes d’investigation.
- Vérifications électriques de base : câbles, alimentations, fusibles.
- Contrôles mécaniques : ventilateurs, grilles, échangeurs propres.
- Contrôles frigorifiques : pression, fuite, état du détendeur.
Clé de cette section : l’unité extérieure parle en flashes. Apprendre à l’écouter et à interpréter ces signaux épargne souvent un déplacement coûteux.
Entretien préventif, calendrier et critères pour appeler un technicien certifié Atlantic
L’entretien régulier est le meilleur rempart contre l’apparition récurrente de codes d’erreur. Marc a constaté que les clients qui respectent un calendrier simple rencontrent moins d’interventions d’urgence et consomment moins d’énergie. Une PAC entretenue peut réduire la facture énergétique de l’ordre de 15 % selon les bilans courants.
Calendrier d’entretien conseillé
Pour garder une pompe à chaleur Atlantic en bon état, suivez ces routines :
- Mensuel : contrôler la pression du circuit (1,5 à 2 bars), dégager les abords de l’unité extérieure et repérer les bruits anormaux.
- Trimestriel : nettoyer les filtres, vérifier grilles et évacuations, dépoussiérer les bouches.
- Annuel (obligatoire) : intervention d’un professionnel pour nettoyage d’échangeur, vérification du circuit frigorifique, contrôle des pressions et test des organes de sécurité.
Marc recommande un contrat d’entretien pour la tranquillité : il préconise une visite annuelle ainsi qu’un accès prioritaire en cas de panne. Les tarifs habituels se situent entre 90 € et 180 € la visite, avec des contrats annuels autour de 110 € à 320 €.
Quand appeler un technicien certifié Atlantic ?
Il est impératif de contacter un professionnel lorsque :
- Un code persiste après réinitialisation (ex. 370).
- Le code indique un problème frigorifique (ex. A4, A5).
- Il y a des anomalies électroniques (ex. 61, 62, 63).
- Présence de fuites d’eau ou de fluide frigorigène.
- Arrêts intempestifs ou bruits anormaux répétitifs.
Les techniciens certifiés Atlantic disposent des pièces d’origine et respectent les procédures constructeur. Pour une intervention locale et expérimentée en région grenobloise, Plombier Grenoble SAM ou des spécialistes comme EDR SAV sont des options à considérer. Ils interviennent pour des diagnostics poussés et des remplacements de cartes électroniques ou compresseurs.
Enfin, pour prolonger la durée de vie de votre installation et limiter l’apparition de codes, adoptez des gestes simples : maintenir un dégagement autour de l’unité, éviter d’obstruer les ventilations, purger et contrôler la pression régulièrement. Ces actions sont souvent suffisantes pour éviter la majorité des pannes courantes rencontrées aussi sur d’autres marques concurrentes telles que Toshiba, Bosch, Fujitsu, Auer ou De Dietrich.
Si vous souhaitez approfondir la compréhension des pannes sur des matériels proches et enrichir vos diagnostics, consultez des ressources pratiques comme Elm Leblanc ou des guides sur la sécurité numérique de l’habitat : Bien chez soi, bien protégé.
Dernier conseil clé de Marc : documentez chaque intervention, notez les codes et actions réalisées. Cette mémoire technique réduit le temps de diagnostic futur et prévient des erreurs récurrentes.
